Annoncée en Conseil des ministres, la session de rattrapage de l’évaluation diagnostique des enseignants a effectivement eu lieu le samedi 7 septembre 2019. Cette session de rattrapage s’est déroulée dans trois centres sur toute l’étendue du territoire.
Comme Jean-Baptiste dans le désert, le message du gouvernement béninois n’est pas tombé dans les oreilles des sourds. La preuve, un nombre important d’enseignants ont répondu présents à ce rattrapage dans les trois centres choisis par le gouvernement pour les compositions.
La chance accordée par l’exécutif aux enseignants n’ayant pas composé le 24 dernier a donc été saisie par ces derniers. C’est du moins ce qu’a remarqué Mahougnon Kapko, ministre de l’Enseignement secondaire, lors du lancement des épreuves à Parakou : « Nous avons au lycée Mathieu Bouké et au CEG Hubert Maga plus de 100 % d’enseignants dans les salles ». Alassane Éliassouna, Chef centre au CEG Hubert Maga et superviseur départemental abonde dans le même sens et confirme : « on attendait environ 773 enseignants, mais on s’est retrouvé avec 833 enseignants. On est passé alors de 26 à 28 salles ». Salimane Karimou, ministre des Enseignements maternel et primaire, affirme de son côté que quelques cas d’absence ont été notés au Lycée Coulibaly. Mais il rassure néanmoins qu’avec ceux qui composent, l’on pourrait avoir jusqu’à 90% du taux de participation.
Par ailleurs, il faut dire que les épreuves se sont déroulées sans incident dans les centres de composition.