Depuis quelques mois, après sa condamnation dans une affaire de corruption, la probable incertitude de la candidature de l’ancien président brésilien, à la prochaine présidentielle fait échos. Une supitation qui est désormais entérinée au regard de la dernière décision d’une cour d’appel.
Grande figure emblématique de la gauche latino-américaine, Luiz Ignacio Lula da SILVA devra passé ses 12 prochaines années dernières les barreaux pour avoir été reconnu coupable dans une affaire de corruption. C’est ainsi qu’a décidé la cour d’appel brésilienne de l’Etat de Porto Alégré, suite au recours déposé par l’ancien président brésilien contre sa première condamnation en première instance. Pour rappel, Lula da Silva, président de l’État fédéral de Brésil, de 2002 à 2010, est poursuivit depuis 2016 par la justice de son pays, au motif qu’il aurait été un acteur principal dans une vaste affaire système corruption. Lequelle était qualifié de tentaculaire et ayant fait déjà l’objet de plusieurs enquêtes qui auraient révélé que Lula da Silva aurait touché près d’un million d’euro, comme un peau de vin, sous la forme de travaux de rénovation d’un appartement situé dans une station balnéaire, dont il est le propriétaire.
Cela en échange des contrats octroyés à certaines entreprises de BTP latino-américaines au détriment des dispositions qui régissent la passation des marchés publics au Brésil. Ainsi, malgré la protestation et la mobilisation de ses partisans dans les rues brésiliennes, Lula da Silva a été reconnu coupable dans cette nébuleuse affaire, et est condamné à neuf ans et six mois de prison. Une peine qui a été corsée en appel jusqu’à douze années et neuf mois de réclusion criminelle. Une condamnation qui, au regard de la loi fondamentale brésilienne, empêche l’ancien président, le candidat déclaré du Parti travailliste (PT), de participer à la prochaine course présidentielle. Une situation qui rend désormais ce scrutin d’octobre 2018 ouvert.