Contrairement aux considérations, la vente du charbon de bois s’avère être une activité fructueuse. Mais si parallèlement aux autres, elle procure une certaine satisfaction financière, elle n’est pas dénuée de difficultés. C’est aussi sans compter sur son impact environnemental.
Pendant que la morosité économique ambiante fait suer la plupart des opérateurs économique, certain secteur d’activité, même s’ils ne sont pas à l’abri, apportent un soutien à ceux qui s’y adonnent. La commercialisation du charbon de bois en est un. Des petits revendeurs aux grossistes, la plupart reconnaît le bénéfice qu’apporte cette activité.
Delphine Ekoudaho, revendeuse en gros au dépôt principale de Godomey sis devant le complexe scolaire le fils et le père, témoigne : « La vente du charbon de bois pour ne pas nié donne, et c’est selon la saison, en tous cas on trouve pour nous, on ne roule pas toujours à perte ». Comme elle, dame Chantale, une vendeuse rencontrée au quartier Zogbadjè avoue que le long d’une semaine, elle arrive à écouler environ 100 sac de charbon sur près de 150 commandes.
Et si elle dépense une somme de 250000 f CFA pour capital mis en jeu, estime avoir comme bénéfice une somme de 150000, ceci, sans les dépenses auxiliaires. Ruffin Ahomadegbe, transporteur et commerçant de ce produit, vas plus en détail : « Pour un sac de charbon acheté par exemple à 5mille depuis le lieu de production, la commercialisation est à cinq mille huit cent avec un bénéfice de 800f CFA âpres la vente ». Ceci sans compter les avantages par rapport à la qualité, au lieu de commercialisation et à la distance d’approvisionnement.
Si les grossistes s’en sortent bien, il ‘en est pas moins pour les vendeurs en détail. Ceux-ci tirent en effet un bénéfice de 1500f sur un sac de 5500, selon les confidences d’un revendeur.
Difficultés…
La question de saison est, et demeure, la première contrainte qui se mue en obstacle pour le secteur. Les saisons de pluie étant incompatibles avec la production de charbon de bois, l’acquisition devient un réel casse-tête. Les commerçantes ne sont pas aussi sans indexer la lenteur dans la livraison des commandes. Les maux comme la toux, l’asthme, dû à la poussière, constituent d’autres risques. L’avènement du gaz et la guerre du gouvernement en place contre l’exploitation du bois, sont d’autres problèmes qui se greffe à l’essor de ce secteur.
Les questions environnementales
Si la commercialisation du charbon de bois permet une certaine rentrée fiscale à son prestataire, elle n’est pas sans impact considérable sur l’environnement. La production de charbon étant tributaire de l’exploitation des arbres dont la destruction devient inévitable, la portée sur le changement climatique n’est plus à démontrer. La question de reboisement n’étant pas le chou gras des exploitants, l’altération drastique de cette ressource (les arbres) reste à craindre.