La grande salle de théâtre de FITHEB Cotonou a abrité le lundi 27 janvier 2020, plusieurs centaines d’artisans issus de nombreux corps de métiers artisanaux autour de leur leader Francis Olilor, PDG de l’école Olilor, basée en France. C’est en effet dans le but de partager ses expériences et de présenter son projet « campus des métiers » aux artisans du Bénin.
« Comment devenir un professionnel international de la beauté » ? Tel est le thème autour duquel ont portés les différents échanges et partages d’expériences au cours de cette conférence.
Soucieux de l’avenir des artisans africains, Francis Olilor, coiffeur de profession et fondateur de l’école Olilor, un haut lieu de savoir cosmopolite, a mis en effet en place un grand programme de valorisation des artisans africains dénommé << projet Campus des métiers » .
D’un montant globale de 141 million d’euro, ce projet consiste en la création d’un centre de formation professionnel dans plus de 250 différents corps de métiers, qui intègre la chambre des métiers artisanaux du Bénin.
Majoritairement constitués des hommes et femmes de métiers de beauté ( Coiffeurs, coiffeuses, esthéticiens..) ils sont nombreux à participer à cette conférence avec à leur côté, les cadres des ministères de la culture et de l’artisanat ; de l’éducation professionnel et de la formation technique ; de l’énergie ; des structures faîtières de l’artisanat et plusieurs délégations venues de la côte d’Ivoire, le Togo, le Burkina Fasso, le Mali et le Sénégal.
A en croire le PDG, porteur de la voix des artisants, ce projet est né d’après le constat selon lequel « on apprend aux gens à travailler, mais, on ne leur apprend pas à faire du business ». car poursuit-il « on construit l’avenir d’un pays avec les artisans », mais quand ceux-ci ne sont pas valoriser, ce lendemain pourrait être bien hypothéqué.
Très heureux de cette initiative, responsables et participants n’ont pas manqués de manifester leur satisfaction. Mawouenan Koffi Ernest, coordonnateur Olilor Bénin, témoigne. << C’est une grande joie qui m’anime. Je crois que cette cérémonie a éveillée le monde de l’artisanat de la beauté du Benin>>.
Rosemonde Ahossidjindjayi, également coordonnatrice, a de son côté remerciée le PDG, pour tout ce qu’il fait aux artisans africains et sollicite l’appui du gouvernement pour la réussite de ce projet. Notons que l’événement a été riche de défilés de modes et de formations.
Serge ADJAKOU